samedi, mai 26, 2007

نكت ليبية أخرى : المربّط, الشحيح و الشمايتي

قالك واحد مربّط حكى نكتة لمرتو . قالتلوا : " هاهاها ... بايخة !". قاللها "هاهاها ... طالق ! ".


قالك واحد شحيح, جاه ولدو و قالو " بابا, أعطيني 5 الاف ...باش نعمل دورة" قالوا " هاو دينارين ...و قص قصان
! "


قالك فمّا واحد شمايتي, طلعتلوا سوسة في سنته. مشا للدونتيست و قالوا " نحي دينمهم الكل ... وخليها واحدها كيف الكلبة"





نكتة ليبية : السارق والبيبي


قالك فما مرى جابت وليّد من يوم الي خرج من كرش أموا يتكلّم. ايا يا سيدي نهار من نهارات جاهم سارق للدار, دخل للصالة يلقى البيبي حاطينو غادي. خاف السارق لا البيبي يتفجع و يبكي يفيّق الناس الكل, حب يسايسوا :

السارق
: اغغغغغغا ...اغغغغغااااا

البيبي
: لا أغا و لا دين والديك ...رجع دينم التلفزة لبلاصطها !!!

vendredi, mai 25, 2007

نكتة ليبية : من سيربح المليون ؟؟؟



قالك فما شيباني تونسي (أهوك تونستها النكتة) مشى باش يشارك في برنامج من سيربح المليون
, سأله جورج قرداحي
:


جورج
: أهلا و سهلا فيك ...مين جايب معك للأستوديو ؟

الشايب
: أمي...

جورج
: عن جد ...أمك ؟؟؟

الشايب
: عنجددد بوك ..الكلب !!!




jeudi, mai 24, 2007

ليلى و الذئب

يحكى أن ليلى رأت الذئب وراء الشجرة فقالت : "هل أنت الذئب ؟" فقال : "نعم".

ثم رأته وراء الصخرة فقالت : "هل أنت الذئب ؟" فقال : "نعم".

ثم رأته في كهف فقالت : "هل أنت الذئب ؟ فقال : " أنا الخرى أنا الهم ... تي فك على والديا خلي الواحد يعرف يبول !!!
***


في نطاق الأيام التدوينية المغاربية, حبيت نلفت انتباه كل التوانسة لحاجة ما يعرفوهاش أغلبهم و هي خفة روح الاخوان الليبية : هذي النكتة هي نكتة ليبية الصنع و اليبية أصحاب نكتة و ضحك.

mardi, mai 22, 2007

Un train nommé Tanbir (suite :le tunisien, est il terrorisable ?)



C’est comme cela que procèdent les extra-terrestres : Entre la nuit du jeudi et du vendredi du 10-11 Mai 2007, vers 4H du matin, j’étais en pleine nature hostile, au milieu de nulle part, dans un endroit que je ne connaissais absolument pas.

Qu’est ce qui s’est passé ? Comment me suis-je retrouvé là ?

Je me suis retourné à droite et à gauche et j’ai découvert que je n’étais pas le seul : il y avait des hommes et des femmes de tout âges : des jeunes garçons à la cervelle complètement footu ( ya que le foot la dedans) ; des vielles femmes qui marchaient a peine ; des hommes a lunettes qui criaient et réclamaient je ne sais quoi ; des mères ou bien essayant de bien couvrir leurs bébés ou bien des mères enceintes cherchant un endroit couvert au milieu d’une compagne ouverte ; Un homme saoul qui, en pleurant, jurait devant un flic qu’il ne l’ai pas, se plaignant de ces jeunes ( qui riraient) qui lui ont volé son téléphone portable.

J’étais au milieu d’une cacophonie totale. Je me suis approché d’un homme aussi hébété que moi.

- S’il vous plait où sommes nous ?

- Nous sommes à Sidi Salah, à une vaingt Kilomètres de Sfax.

Je me suis approché de ses gens qui encerclait deux travailleurs de gare : ils etaient a deux doigts d’en venir aux mains !

- Vous vous êtes engagés à nous emmener à destinations ! Nous avons payé nos tickets ! Pourquoi le train s’arrête ici ? C’est quoi que cette grève au milieu de nulle part et a 4 H du matin ????

- Mais, on y est pour rien nous ! Nous, nous avons cassé la grève pour vous ! On travaille -alors que normalement nous devons être en grève- juste pour vous servir ! et c’est comme cela que vous nous parlez ?

- Pourquoi vous n’aviez pas dit qu’il y avait grève avant qu’on achète nos billets à la gare de Tunis ?

- Ils ont du oublié de vous informer !

- Oublié ? ca s’oublie ?

Je me suis avancé et me suis freillé un chemin dans la foule pour parler à ce type :

- Vous êtes normalement en grève, n’est ce pas ? Pourquoi voulez vous, vous mettre les passagers sur le dos ? Alors que vous auriez pu en nous informant de vos problèmes, avoir notre soutien et on aurait même pu défendre vos causes ? Croyiez vous que nous autres, passagers, nous sommes contres le fait que vous réclamez vos droit ??? Tout au contraire !

- On est là pour servir le pays quand on nous le demande ….

Et voila qu’il me réchauffe deux trois phrases en bois, qu’on aurait pu entendre lors d’un « dossier » dans notre chaine de télé nationale.

J’ai tout de suite identifié ce genre de types qui sont là pour saboter leurs collègues tout en faisant de la façon la plus médiocre le travail à faire, tout en scandant deux phrases réchauffés qu’ont leur a appris.

Nous avons attendu, résignés, les autobus qui ont amené les 300 passagers du train jusqu'à « sidi Abid » a quelques kilomètres de l’autre coté de Sfax. Nous avons à nouveau attendu un autre train qui nous emmena à Gabés. A Gabes nous avons re-trimbalé nos bagages dans la bus de correspondance pour Djerba.

Tout le monde était plein de sarcasme ! On a prié pour ne pas être largués en pleine mer par le Bac de Djerba à cause d’une grève.

Moi si on m’aurait répété les mêmes mots de bois entendus à la gare dans le bac, j’aurais tout de suite sauté de mon propre gré !

Le voyage dura plus de 12 heures !

vendredi, mai 18, 2007

Le tunisien, est il terrorisable ?

Le Jeudi 10 Mai 2007, j’étais dans le train de 22 h 20 min partant de Tunis passant par Sousse, Sfax s’arrêtant a Gabes. Des autobus de correspondance sont prévus pour Djerba, Médenine et d’autres villes du sud.

Un bon livre était un bon remède pour un voyage si long : pour ceux qui n’ont pas pris le train en Tunisie, les trains tunisiens ont été changés deux fois depuis leur existence (le 19eme siècle).

Soudain, le train s’arrêta, en pleine nuit et au milieu de nulle part. Au début tout le monde a cru à un léger contre temps mais le train de bougeait pas.

- et si c’est une action terroriste …?

- Qui sait ? c’est très probable vu les circonstances actuelles !

Chuchotaient les gens s’adressant à leurs voisins.

Si cet incident est arrivé dans un autre pays, je suis sur que tous les passagers auraient été pris de panique. Car tout le monde savaient qu’il y avait un truc qui n allait pas ! Mais au lieu de céder à la panique. Le tunisien cède très vite à l’ironie !

Les minutes passaient, mais rien ne changeait !

- Avez-vous remarqué que sur le train on ne voit plus aucun contrôleur ?

- Même celui qui vendait la bouffe … il s’est éclipsé … nous sommes coincés et nous n’avons même pas le droit de bouffer !!!

- Pourvu que le chauffeur de train ne se soit pas enfui lui aussi !

Tout le monde parlait à tout le monde et une vague de rires hilarants s’installait.

- Regardez … toutes les issus sont fermés ! on ne peut même pas sortir ! on est fait comme des rats !

- Mais ...qu’est ce qu’un tunisien ? nous sommes bien des rats !

- Une toute petite bombe fera l’affaire ! ...une toute minuscule !

- De quoi parlez vous … même un peu de « flitox » par les fenêtres et on meurt comme des cafards !

- Sauf que les cafards ont toujours une issue de secours !

Tout le monde riait aux larmes. Et chacun usait de son humour noir pour enfoncer le clou. Est-ce un humour qui nous protégeait de l’absurde de la situation ou est ce un humour qui camouflait la réalité tragique ? Je n’en sais rien ! Tout ce que je sais, c’est qu’au bout d’une heure d’enfermement dans le train que les portes se sont ouvertes et que le chauffeur a parlé :

- Nous sommes a « Sidi Salah » a quelques Kilomètres de Sfax …tout le monde descend ! la SNCFT fait grève !

- Une grève a 4H du matin au milieu de nulle part ?

- Hé les gars, descendons avec calme … on est presque a Sfax ...mais ce n’est pas la starac !

- Elle est ou la camera ? ou la cache-t-on ? une grève a 4 H du matin !

Des femmes de 80 ans, des femmes enceintes de 9 mois, des bébés ...tout le monde sautait pour descendre (car il y avait au moins un mètre entre la marche du train et le sol).

On a été regroupés, comme on regroupa les juifs dans les trains qui menaient aux camps de concentrations. Chacun son bagage sur son dos. Certains gueulaient, d’autres criaient au scandale, quelques autres criaient au vol ! Chacun criait ... mais tout le monde riait ! le rire l’emporta !

Sommes nous terrorisable face à notre monde absurde ? J’en suis pas sur … le tunisien ne sait que rire ! Mais attentions un rire n’est pas forcement synonyme de bonheur !

mercredi, mai 09, 2007

une histoire de couches.

J’étais allongé dans mon lit quand soudain j’ai eu envie de faire pipi. Et puisque j’avais envie de le faire, je suis allé aux toilettes et j’ai fait pipi.

Apres j ai voulu faire pipi sans avoir envie de le faire. Je n’ai pas pu. Donc j’ai décidé de ne pas le faire même si j’en ai envie.

Apres quelques heures j’avais très envie de faire pipi. Mais comme j’ai décidé de ne pas le faire même si j’ai envie, je suis resté au lit. Et c’est comme ca que j’ai fait pipi, au lit !

Je me suis souvenu qu’une fois, il y a de cela 23 ans, j’ai fait pipi au lit et maman est venue me retrouver :

- cava ?

- oui cava..et toi cava ?

- qu’est ce qui se passe ?

- rien maman …

- tu me caches quelque chose ?

-

- T AS FAIT PIPI AU LIT ?

- Comment tu sais ?

- Une maman sait toujours quand son enfant fait couler une substance !

- Pardon maman

- Je t’ai prévenu mille fois … si tu le refais je te mets une couche !

- Non maman non ..je suis un garçon assez vieux pour cela …je ne veux pas de couches

- Hé ben si ..tu porteras une couche ..ca t’apprendra a faire pipi au lit ..

- J’ai pas envie de porter une couche ! j ai pas envie !

Et pourtant je l’ai porté la couche, bien que je n avais pas envie.

J’étais encore allongé dans ma pisse entrain d’y penser quand le téléphone sonna. Aussitôt j’ai décroché, tout en restant dans mon lit. C’était maman.

- allo maman

- oui fiston, cava ?

- oui cava … et toi cava ?

- qu’est ce qui se passe ?

- rien maman …

- tu me caches quelque chose ?

Comme je savais qu’elle savait et qu’elle faisait comme si elle ne le savait pas. Et comme je n’avais nullement l’envie de porter une couche … Je me suis dit qu’il faudra attaquer.

- Non maman je ne porterai pas de couches ! TOI non plus tu n’en porte plus donc pas question que j’en porte.

- De quoi tu parles ? et puis comment tu sais que j’en porte plus ? ton père t’en a parlé ?

- Un fils sait toujours quand sa maman ne fait plus couler de substances !

- Je suis une femme assez vieille pour cela …qu’est ce que j ai envie d’en porter encore…

Je ne sais pas pourquoi, dans mes souvenirs c’est moi qui pleurait et maintenant c’est maman qui pleure. Et puisque quand maman pleure j’ai tout de suite envie de pleurer, je voulais pleurer. Mais comme j’étais encore au lit et que j’ai décidé de ne plus faire couler aucune substance au lit mais seulement qu’aux toilettes, j’ai tout fait pour me retenir de pleurer. Mais j’ai pleuré, au lit !

mardi, mai 08, 2007

moi et l'interupetur

Je me suis avancé vers l’interrupteur, j ai appuié sur le bouton, la lumière s’est rallumé. Après j’ai voulu encore rallumer mais cela ne marchait pas. J’ai constaté qu’il faut toujours reteindre pour pouvoir rallumer. Je me suis souvenu qu’un jour alors que la lumière était éteinte, je me suis avancé d’un interrupteur et j’ai appuié sur le bouton : la lumière ne s’est pas rallumé, par contre la cafetière s’est rallumé.

lundi, mai 07, 2007

En Tunisie, L'art est un grand mensonge !

"En Tunisie, L'art est un grand mensonge " disait un grand artiste et l'un de mes profs que j'estime beaucoup. De jour en jour la vie ne me fait que confirmer ses propos !

Qu’est ce qu’elle m’a apporté cette vie d’artiste ? Une vie marginale ! Condamné à trainer d’un café à un autre pour trouver ses semblables et avoir une bribe de conversation qu’on estimerait intéressante. « le rondpoint » me surnomme ironiquement le serveur du café que je fréquente le plus car je suis là au centre d’une vague de personnes plus au moins intéressantes qui passent et qui s’en vont selon les castings en cour, selon la programmation culturelle et surtout selon le nombre des sous qu’ils ont au fond de la poche.


Ce qui nous réuni –contrairement a ce que pensent beaucoup de personnes- ce n’est pas la paresse. Loin de là ! Si nous avons tenu bon à notre statut d’artistes ce n’est pas pour compter les étoiles mais parce que la plus part sont des têtes de mules qui croient avoir des messages à passer et qui y travaillent et s’y investissent de toutes leurs forces ! Ce qui nous réuni c’est le rêve ! Le rêve qui deviendra un projet concret, le rêve qu’on travaillera pour le partager avec autrui et ainsi faire évoluer la patrie et la vie ! L’artiste n’est il pas prophète de son temps ?

En tout cas l’artiste chez nous n’est pas moins marginalisé et moins torturé qu’un prophète : on le regarde de travers, si on veut lui être de bon conseil on lui dira tout en chuchotant : « va te trouver un travail sérieux ! ».

Syndicalement c’est encore pire que l’œil sociale, tu es sans statut sans sécurité ! Personne n’estime ton travail et personne ne te paie ! C’est tellement sans valeur l’art chez nous : si tu fais de la bonde dessinée tu vendras la page à 30 Dinars à un pseudo-magazine pour gamins , si tu es peintre, a part des pseudo tableaux de décors pour bourges, tu garderas tout dans ton atelier, si tu es musicien tu ne gagneras rien de toute ta vie et si tu comptes faire sortir un album tu y laisseras la peau des fesses et tu le verras après vendu sous ton nez par les mafieux des sociétés de cassettes a 1 dinar la casette et chez les mafieux de la gravure a 1 Dinar le cd ( et il te met dans le même CD le nouveau album de Madonna et toute la musique que tu veux ! ) si tu fais du cinéma tu pourras te ranger dans un coin à attendre tout en lisant un article sur un cinéaste qu’on nomme « le jeune talent du cinéma tunisien » un jeune qui a 53 ans !